L’art qui se vit, manigance artistique

2007 L’art qui se vit, manigance artistique, Cédez, plusieurs écoles et au Musée de Lachine, Montréal,
12 février au 11 mars

L’art qui se vit, manigance artistique.

L’intention est de créer une installation interactive interdisciplinaire par laquelle le visiteur sera en mesure de faire l’expérience de la création. L’œuvre proposée joint l’éphémère et le durable. Il s’agit d’une collaboration entre deux artistes : Patricia Gauvin et Christiane Baillargeon dont les démarches partagent des intérêts communs : inclure le spectateur, susciter sa participation et exploiter des thèmes touchant l’être humain.  Dans le projet proposé, l’interdisciplinarité permettra aux artistes d’aller plus loin : en cherchant à susciter chez le spectateur, une émotion, un ressenti plus qu’une simple expérience esthétique. 

Contexte du projet. 

Par ce projet, les artistes veulent faire prendre conscience à chacun de la valeur qu’il a dans la société. L’œuvre sera une exploration de cette citation :  “ L’autre, tout autre, est toujours quelqu’un d’immense à côté de moi ” (Joseph-Louis Lebret cité par L. Avan, M. Falardeau, H-J. Stiker, dans l’Homme réparé. Artifices, victoires, défis, Paris, Gallimard, 1988, p.42.).

L’installation-performance interdisciplinaire.

L’installation comprend plusieurs éléments : une vidéo qui accueillera les visiteurs, présentée en direct et en différé, une caméra numérique pour la prise de vue en direct du spectateur; un panneau compartimenté, dans chaque compartiment il y aura un objet que les visiteurs échangeront contre leur réalisation; une section centrale délimitée par un tapis de toile sur lequel le spectateur pourra intervenir et écrire; des coussins de rotin permettant aux visiteurs de s’asseoir.