Après, les socles

Après, les socles

Après, les socles, Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, 26 novembre 2023 au 14 janvier 2024

Le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire présente l’exposition Après, les socles du 25 novembre 2023 au 14 janvier 2024. Ce projet rassemble les œuvres de huit artistes du groupe de recherche-création expérimental Têtes chercheuses qui, depuis 2017, œuvre dans une perspective multidisciplinaire. Il s’agit d’Anne C Thibault, Patricia Gauvin, Marie-France Giraudon, Jean Marois, Lise Nantel, Josée Pellerin, Katherine Rochon et Dominique Sarrazin.

L’exposition Après, les socles fait suite au projet Quoi faire de, présenté en 2021 au Musée régional de la Côte-Nord de Sept-Îles, puis à la galerie Stewart Hall, et propose une exploration de ce que les artistes qualifient comme « pratique de la contrainte ». À travers des mises en espace réfléchies, où se mêlent peintures, dessins, photographies, techniques mixtes, sculptures et installations, leurs différentes démarches s’inscrivent dans une réflexion commune sur le potentiel créatif de la contrainte, une approche qui les amène à considérer les processus de réalisation des œuvres et à repenser notre rapport aux objets exposés dans un contexte muséale.

Les dépouilles

Cabinet de curiosité regroupant : essaies, erreurs, ruines et résidu d’atelier entourant l’intuition de l’artiste. Matière et objets présentés dans des contenants de verre, dessins sur vinyle autocollant et vidéo 

Hymne à l’idée_ 2023 : court-métrage de 8 minutes 56 secondes exprimant ma relation avec l’idée qui survient. 

La pratique de l’écart

Dans ma création, j’essaie de m’éloigner de la contrainte en me donnant le plus de liberté possible et en multipliant les processus. L’intuition suit l’inspiration. Un questionnement permanent perturbe les habitudes vers des codes diversifiés. La discipline est dans la constance de l’action que je veux quotidienne. Chaque système mis en place commande sa marche à suivre. Le dispositif est donc divisé en sous-structure. La prise de risque avec cette attitude plurifonctionnelle permet l’inattendu. Je documente tous les processus, ce qui donne lieu à un autre projet. Le projet à venir s’enracine dans les précédents : répertorier, documenter et archiver les dépouilles de ces gestes.